Chez Coallia depuis 2013
« Je ne me sens pas handicapé »
Comment s’est déroulé votre reclassement professionnel au sein de Coallia ?
En novembre 2017, j’ai été en arrêt de travail pendant plusieurs mois. Par la suite, la médecine du travail a prononcé une inaptitude sur mon poste de cuisinier au sein du centre de Tourville à Apt qui accueille des personnes en situation de handicap. Après échanges avec les différents services des Relations Humaines, j’ai accepté une reconversion professionnelle sur la fonction de gouvernant au sein de l’Ehpad de Morières-lès-Avignon assortie d’une formation en alternance de dix mois. Coallia m’a offert cette opportunité de formation et de reconversion au sein de l’entreprise. C’est aujourd’hui pour moi un bilan très positif.
« Être titulaire d’une RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé) permet de bénéficier d’aides à la formation. »
Pourquoi et comment avoir engagé les démarches pour être reconnu travailleur handicapé ?
Durant mon arrêt de travail, j’ai été accompagné par l’assistante sociale de la sécurité sociale qui m’a proposé de faire un bilan de compétences. Pour pouvoir le réaliser et éventuellement suivre des formations, nous avons rempli, à son initiative, un dossier de demande de reconnaissance de travailleur handicapé (RQTH). Je reconnais que cela m’a un peu dérangé car je ne me sentais pas « handicapé ». J’ai accepté de faire cette démarche car être titulaire d’une RQTH permet de bénéficier d’aides à la formation.
Pourquoi avez-vous choisi de vous engager comme « relais handicap de proximité » au sein de votre établissement et de suivre la formation proposée par la Mission handicap ?
Je me sens impliqué sur cette thématique de plusieurs manières. Tout d’abord, mon expérience au centre Tourville m’a sensibilisé à l’accompagnement des personnes en situation de handicap. La deuxième raison, c’est que je souhaite apporter mon aide et mon soutien aux collaborateurs de l’Ehpad dans lequel je travaille, comme on a pu me l’apporter quand j’en ai eu besoin. Il y a beaucoup à faire dans ce domaine et les collaborateurs concernés par le handicap au travail ont besoin d’un accompagnement.