Le Service Civique a pour objet de « renforcer la cohésion nationale et la mixité sociale en offrant à toute personne volontaire l’opportunité de servir les valeurs de la République et de s’engager en faveur d’un projet collectif en effectuant une mission d’intérêt général auprès d’une personne morale agréée ».
Si améliorer la société est un défi permanent, s’engager permet d’agir sur le monde tout en apprenant sur soi. Entre 18 et 25 ans et jusqu’à 30 ans en cas de handicap, le Service Civique offre la garantie d’une expérience unique pour aider les autres et gagner en confiance.
Dispenser des animations et des ateliers de sensibilisation à la sobriété énergétique auprès des usagers des résidences sociales en Ile-de-France.
Téléchargez l’offre de mission : https://coallia.org/wp-content/uploads/2023/09/Fiche-mission.pdf
Début de la mission : le 25 septembre 2023
Contact : Ysé BRETON – yse.breton@coallia.org – 06 33 68 27 52
Suite aux nombreux confinements et ne pouvant plus exercer ma profession dite non prioritaire, j’ai dû trouver une autre alternative pour pouvoir tout de même continuer à travailler.
En navigant sur internet, m’est apparu comme une révélation en voyant le métier de socio-esthéticienne. Après quelques recherches, j’ai appris qu’il y avait des formations diplômantes reconnues par l’état.
Etant très intéressée et désireuse de découvrir de nouvelles choses, je me suis dirigée vers le service civique, qui pouvait à la fois me servir de première expérience auprès d’un public de personnes âgées atteintes de troubles du comportement, démences, Alzheimer etc… et de pouvoir également pratiquer des soins esthétiques.
Mon expérience au sein de cet établissement a duré huit mois, période pendant laquelle j’ai pu découvrir à travers des ateliers et à travers toute l’organisation d’un accueil de jour, des métiers essentiels comme aide-soignante, art thérapeute, musicothérapeute et responsable de l’accueil de jour.
Au début c’est impressionnant, ne connaissant pas du tout ce milieu, j’ai pu observer chaque jour les différents aspects et les conséquences que la maladie a sur les bénéficiaires, mais cela n’a pas du tout été un frein pour moi au contraire, de nature protectrice, maternante et sociable, je me suis très vite adaptée et au fur et à mesure j’entamais des discussions, des petits sourires et des complicités avec ce public. Ce sont pour certain(e)s des personnes isolées, qui n’ont plus de repère ni dans le temps, ni dans l’espace et qui subissent tous ces changements. Le plus difficile est d’accepter la maladie et de laisser les aidants s’occuper de ces personnes dépendantes et fragiles. C’est à ce moment-là que le métier de socio esthéticienne est fondamental, nous les aidons à accepter les modifications de leurs images corporelles en cas de maladie ou de vieillesse. Par des soins, nous contribuons au bien-être et à la prise de conscience de leur corps et de leur image par les personnes malades ou en détresse sociale.
J’ai eu la chance de pouvoir animer des ateliers bien-être qui mon confortée dans mon projet de suivre la formation de socio-esthéticienne pour pouvoir, d’une part les aider et d’une autre part leur prodiguer des soins adaptés. Je précise qu’humainement ces personnes m’ont à leur tour beaucoup apporté et je me suis attachée à chacun d’entre eux.
Pour conclure, il me tenait à cœur de remercier Célina ma tutrice qui m’a permis de vivre cette expérience et de me donner l’opportunité d’exercer à ma future vocation. Remercier également Mariama, Germaine, Natacha et Clara qui m’ont fait découvrir leur métier très intéressant et m’ont fait vivre une formidable expérience humaine et sociale.
Cette mission était ma première expérience dans le monde du travail elle ne pouvait donc qu’être enrichissante. Elle m’a énormément apporté que ce soit au regard de mon expérience professionnelle ou encore, du point de vue personnel. De nature timide, j’ai au cours de ces 8 mois appris à dépasser ce trait de caractère afin de m’affirmer et de reprendre confiance en moi.
Je ressors de cette expérience plus mature et avec une vision différente des personnes âgées. Chaque résident avait une histoire à raconter. Ils ont su me faire confiance et j’ai su les écouter. Travailler en tant qu’animatrice était pour moi une façon d’exprimer ma passion autour du domaine artistique. J’ai apprécié ces moments de partages.
#LeChoixDeSengager